mercredi 24 février 2010

chronique de mes petits malheurs quotidiens

Non mais sérieusement, il y a des jours où je devrais restée couchée. Je disais donc que je me lève et, jusqu'à là tout allait bien. Noa n'avait pas fait de dégât, j'avais passé une relativement bonne nuit de 10 heures de sommeil sans aucune insomnie en vue, le tout couchée tranquillement en cuillière avec Démonne et Monster sur mon oreiller. La belle vie quoi.

Je me traine jusqu'à la cuisine, j'ai les cuisses un peu raides car j'ai recommencé mon beat estival qui consiste a courire quotidiennement et faire du velo tous les jours, lire, travailler mes textes, boire de la tisane au lieu de la bière, manger des fruits, bref, la petite vie zen que je menais il y a deux ans avant de me mettre en couple avec le diable allergique aux légumes. La vie allait bien, je ne prenais plus mes emails, mon cellulaire était fermés, j'étais complètement déconnectée,le tout en vue de bien réussir l'examen de demain.

Il y avait une magnifique neige qui tombait, c'était vraiment beau. Cette neige qui donne envie de faire des bonhomes de neige avec un foulard et une carotte à la place du nez, de regarder les enfants tomber dans la slush et la soufleuse leur passer dessus. Bref, vous voyez le paysage magnifique.

Je me rends à 'école et, la slush commence a rentrer dans mes bottes. Je prépare mes pièces pour l'examen de reprise qu'on se tape petit peu par petit peu, rien ne concorde, tout est croche, rien ne rentre là où ca devrait. LE 2 heures aloué se termin enfin, dieu soit loué, et je retourne dans ma tite crisse de cabine crasseuse souder du 6 pouces de long. Ouf, mon cerveau est tellement surstrimulé que j'ai l'impression que je vais faire une convulsion sur le champs, un peu comme un japonais devant un jeu vidéo. Mes plaques sont prètes, je m'en vais au poste pour les couper avec une torche et comme je m'installe, y'a un mec du cours (un avec lequelle je ne suis pas particulièrement amie mais qui ne m'a jamais poser de problème jusqu'à présent) qui s'installe devant mon poste. Je n'aime pas ça qu'on me regarde travailler, ça me stresse de blesser quelqu'un et quand je stress alors je fais encore plus de conneries et je risque de me blesser encore plus. Je lui demande de s'en aller, poliment, parce que ça me stress qu'on me regarde. Il ne bouge pas, il me regarde en souriant. Je me dis qu'il n'a pas du entendre a cause de toute le bruit, alors je le répète plus fort en faisant un geste de la main. Il ne bouge toujours pas. Je me vire et regarde un de mes collègues en faisant: non calisse il ne comprends rien?!
Alors je me dis fuck off, il se fera bruler c'est pas mon maudit problème. Je coupe mes pièces. Je stress de me bruler, je n'aime pas ça, mais je coupe mes pièces. J'ai quand même de l'acier en fusion a 1540 degrés celcius qui me revole dessus. C'est chaud, c'est dangereux et j'aime pas qu'on me regarde un point c'est tout. J'éteins ma torche pour ramasser mes pièces, le mec se penche (il fait 2 fois ma grosseur) et me gueule dessus que la prochaine fois que je lui parle de la sorte, il me casse la gueule.

Je ramasse ma pièce, je ne suis pas certaine de bien avoir compris. Je regarde Gab a mes côtés qui venait d'assister a toute la scène et je lui demande: "est-ce que je viens vraiment de me faire menacer de me faire casser la gueule?" il me répond: "ça en a tout l'air". Un autre gars du cours arrive a mon poste d'oxycoupage, je lui demande de reculer pendant que je termine, il n'en fait pas un plat et s'en va plus loin. Je finis mes pièces et je suis un peu sous le choc, mais en même temps j'ai un retour d'appelle d'une veterinaire orthopédiste avec laquelle je devais discuter d'une éventuelle chirurgie pour le chien de mon père. Je sors du local, m'installe avec un callepin de notes: ça ne regarde pas bien côté financier.

Un prof, que j'appelle affectueusement Capitaine Hadock depuis le debut de ce blog, vient s'assoir à mes côtés pendant que je parle au téléphone. J'écoute plus vraiment ce que la vet me dit, je sais qu'il veut avoir ma version des faits.. Mais yé même pas chargé de mon cours en ce moment, comment il fait pour être aussi partout dans l'atelier?! Je finis par raccrocher, il me demande si je suis okay, et me convainc d'aller porter plainte. Je suis embêter. Si je m'étais engueuler avec une autre fille ça n'aurait pas été pareille. Si deux gars s'Étaient engueuler, ça n,aurait as été pareille. Je suis beaucoup trop grande gueule et baveuse pour jouer les victimes, je suis presque outrée. Je lui dit que je vais aller manger, que j'irai voir la directrice après. Je suis un peu troublée en mangeant mon wrap au vegepâté, il ne goûte pas comme d'habitude. Ian me gave de Oréo, c'est un peu comme si c'était du chocolat, ça devrait me faire du bien. Je regarde mon cahier de grammaire dans mon sac et ostie que je me demande pourquoi je suis dans cette école à la con. Mon heure de souper, je voulais simplement coordonner des subordonnées relatives et faire une phrase d'une page de long, c'est tout ce que j'avais de prévu pour ma journée et ça me plaisait.

Bref, mon heure de souper a été plutot courte, j'avais pas la tête a gosser sur de la grammaire. Je suis allée voir la directrice, je lui ai expliquée la situation, elle savait pas comment gérer tout ca et bla bla bla.. Je suis retournée dans le local, et là tout le monde me demandait si ça allait et j'ai sauter les plombs: "JE NE VEUX PU EN ENTENDRE PARLER JUSQU'À CE QUE J'AIE PASSÉ MON PUTAIN D'EXAMEN!!! JE COURES DEUX FOIS PAR JOUR, JE BOIS PU, ME COUCHE TÔT, JE NE LIS MÊME PLUS MES EMAILS NI MON HOROSCOPE JUSTE PAS PAS AFFECTER MA CONCENTRATION, J'AI UNE VIE ZEN DEPUIS 1 SEMIAINE POUR CET OSTIE D'EXAMEN LÀ SACREZ MOI PATIENCE ET LAISSEZ MOI GRINDER! DEMAIN SI JE RÉUSSIS MON EXAMEN ON EN REPARLERA!!!!"
Après, plus personne ne m'en a reparlé. Ça faisait du bien. Mais ça me trottait dans la tête... Alors j'étais distraite... alors je me suis brulée l'avant bras. Il y a des cloches qui forment un triangle. C'est beau.

En sortant, j'ai marché pour me rendre jusqu'à la maison. Il y avait de la slush partout, mais j'étais en bonne compagnie par messages textes, alors ça passait le temps. J'ai décidé d'aller courir quand même, malgré la slush et la tempête. Ça faisait du bien, j'avais les pieds trempes, Démonne trainait de la patte. Je n'ai jamais vue un chien avec si peu d'orgueil.

Je suis rentrée, ça allait mieux, j'avais la tête vide et j,étais prête à prendre ma douche, ma tisane et aller au lit. J'arrive daas ma chambre. Ah non, c'est pas vrai. Ma tablette a lâchée. 15 cadavres de plantes répandues sur mon plancher. Nonnnnnnnnnn mon aloes ferox, ma plante a 50$ dont je prends plus soins que de mon chat!! NOnnnnnnnnnnnnnnnn!!!!!!! Mes cactus!!!!! Nonnnnnnn!!!!!!! Ma plante arraigner que je travaille a sauver depuis que je libérer des mauvais traitements que lui infligeait ma meilleure amie. Nonnnnnnn!!!! DE la terre partout dans mon lit!!! NOnnnnnnnnnn!!!!!!!!

Bref, on aura déjà vue mieux comme thérapie zen que de faire du rempotage à minuit et demi le soir, calvaire!

En ramassant toute la terre, je me suis mise à rire. Lorsque je dors seule, je dors au centre du lit, donc rien ne me serait tomber dessus si j'avais été couché. Par contre, lorsque je ne dors pas seule, c'est l'endroit exacte où je pose ma tête.
La question est: était-ce un signe du destin pour me dire de continuer à dormir seule vous pensez?
Allez fidels lecteurs, dites-moi ce que vous en pensez?

Sur ce, mes plantes vont rester hors de la terre pour cette nuit, faute de pots pour les mettre, et moi je vais aller terminer ma tisane au lit avec un livre... Miam!

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