mercredi 31 mars 2010

discussion entre une élève et une prof

Discussion entre la copine de mon coloc et moi, alors que je suis 1 heure en retard à mon cours:

Elle: si j'étais ta prof, je t'engueulerais.
Moi: Si t'étais ma prof, je porterais plainte pour harcèlement sexuel.

histoire de grosses

En arrivant à l'école hier, j'ai une sale gueule.

Moi: ah je ne sais pas ce que j'ai, j'ai vraiment mal dnas le dos depuis deux jours. J'ai du faire un faux mouvement dans l'atelier.
Gab: t'as baisé une grosse?
Moi: pourquoi j'aurais baisé une grosse?
Gab: ben ca peut donner mal dans le dos.
Moi: J'ai une gueule de désespérée qui baiserait des grosses?
Gab: Ben, c'est le printemps.
Moi: Même vraiment désespérée je baiserais pas une grosse.
Gab: ben tsé, des fois, très très saouls.
Moi: Non!

Silence. Je me lève en me tenant le dos.

Moi: J'imagine que j'ai juste trop dormi, ou que j'étais placée toute croche.
Gab: Ouais, ça prend de la place dans un lit, une grosse.
Moi: Batard, penses-tu que si j'avais baisé une grosse j'aurais passé la nuit là en plus? J'aurais eu le temps de dégriser et de me sauver après!
Gab: Bon, tu avoues que tu as baisé une grosse.
Moi: Non, calisse, j'ai pas baisé de grosse!

Alors, pour sauver la mise, j'ai été obligée de raconter une histoire de sexe de lesbiennes, de femmes fontaines, d'orgies et de luxures. Il y avait des passages d'anorexic porn, mais aucune grosse, aucune. Rassembler tous les fantasmes masculins pour qu'on me fiche patience. Même le prof a sembler aimer mon histoire. Et on ne m'a pas reparlé de grosses.

mardi 30 mars 2010

audiobook

Aujourd'hui, j'avais un cours théorique. Quand je dis théorique, faut s'entendre. C'est vraiment loin d'un cours d'université. Même pas à la haute d'un cours du secondaire je crois.

Tout le monde a, dans son entourage, un gars de la construction. Il est super gentil, est capable de boire une quantité incroyable de bière sans être saoul, porte une casquette et des caps d'aciers, peu importe s'il est en short ou en complet. Imaginez un instant que ce compagnon de beuverie passe 6 heures de votre vie à vous lire un livre. Vous voudriez mourrir. Alors, vous voyez un peu dans quel état d'esprit j'étais lorsque j'ai engueulé mon prof: "Hey la raison pour laquelle j'achète des livres et non des audiobook, c'est que j'aime lire et que je déteste me faire faire la lecture par quelqu'un qui lit moins bien que moi!"

Imaginez le pire audiobook disponible sur le marché, combiné à ca une thématique vraiment nulle, dans une classe poussiéreuse avec des poilus qui tapent sur leurs coffres à crayons comme s'il s'agissait d'un drum bon marché, et vous avez l'exemple meme de l'ambiance dans laquelle s'offre ma formation accadémique.

Je capote.

Emmenez-moi - Azanavour

Celle-là, j'aurais du l'écrire.... Je suis née trop tard, à mon grand malheur.

****

Vers les docks où le poids et l'ennui
Me courbent le dos
Ils arrivent le ventre alourdi
De fruits les bateaux

Ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux
Des idées vagabondes
Aux reflets de ciels bleus
De mirages

Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d'éternels étés
Où l'on vit presque nus
Sur les plages

Moi qui n'ai connu toute ma vie
Que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord

Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil

Dans les bars à la tombée du jour
Avec les marins
Quand on parle de filles et d'amour
Un verre à la main
Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée
M'enlève et me dépose
Un merveilleux été
Sur la grève

Où je vois tendant les bras
L'amour qui comme un fou
Court au devant de moi
Et je me pends au cou
De mon rêve

Quand les bars ferment, que les marins
Rejoignent leur bord
Moi je rêve encore jusqu'au matin
Debout sur le port

Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil

Un beau jour sur un rafiot craquant
De la coque au pont
Pour partir je travaillerais dans
La soute à charbon

Prenant la route qui mène
A mes rêves d'enfant
Sur des îles lointaines
Où rien n'est important
Que de vivre

Où les filles alanguies
Vous ravissent le cœur
En tressant m'a t'on dit
De ces colliers de fleurs
Qui enivrent

Je fuirais laissant là mon passé
Sans aucun remords
Sans bagage et le cœur libéré
En chantant très fort

Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil...

chronique de mes petits malheurs quotidien, partie 4

L'autre matin, j'en avais assez que mes vêtements empestent le fond de tonne, la cigarette et le chien trempe. Je survivait en les aspergeant allégrement de "Febreeze" mais parait-il que des fois, dans la vie, à tout hasard, il faut faire du lavage.

Je me suis plantée devant le monstre blanc acheté a rabais sur lespacs et je l'ai gavé de bas sales, de bobettes usées à la corde, de linge de butch ouvrière, de jeans. Elle était pleine, elle ne pouvait plus avoir faim, c'était impossible. Elle ne pourrait pas m'attaquer si je l'approchais. Elle était pleine à raz le bord et encore, je n'avais ni vidé mes poches ni séparé mes couleurs, juste par contestation a mon ex qui me faisait royalement chier avec ça.

Oui, je lave du blanc avec du rouge depuis 9 mois par pure contestation et je me trouve très drôle à toutes les fois que je sors mes vêtements couverts de kleenex déchiquetés. C'est moi, on ne peut pas changer la quasi perfection, n'est-ce pas?

Alors, j'ai mis le cycle automatique, laissé la laveuse se remplir, fermé la porte de la salle de bain et voqué à mes occupations: aller au dépanneur acheter des cigarettes et rien faire. Au retour à la maison, je mets le pied dans du liquide plutôt hautement humide. Tout de suite, j'engueule le chien de mon coloc. J'ouvre la porte de la salle de bain pour disposer de mes 2 bas qui ne sont pas de la même couleur, et que vois-je?

Ma salle de bain s'est soudainement transformée en super aqua club! Folle de joie, je coures a ma chambre chercher ma planche de surf, mais les vagues sont nettement insuffisantes. Alors je mets la planche de surf dans un coin du salon et je passe en mode panique.

Bon, première idée de génie: appeler Papa!

Moi: Papa? À l'aide, ma laveuse déborde!!
Papa: L'as-tu mis sur off?

** Silence

Moi: maintenant oui.

*Silence

Moi: bon, comment je répare ca une laveuse?
Papa: Tu me niaises-tu?
Moi: oui un peu. Veux-tu venir réparer ma laveuse?
Papa: Non.
Moi: MAis!! J'risque de me noyer!!

Finalement, je racroche avec papa. Deuxième idée de génie: Changer mon statu facebook en espérant avoir un ou une meilleur(e) ami(e) qui sache réparer une laveuse. Non, personne ne répond à mon message de désespoir.

Si ni papa , ni facebook,ne pouvaient m'aider c'est que ma situation était vraiment désespérée. Alors, j'ai appelé mon coloc. Aucun réponse. Messagerie texte: "JE VIENS DE NOUS INONDER!!!" Après 15 secondes d'attente sans avoir de réponse: "Bon là mon coloc, je ne gère vraiment mais vraiment pas bien la situation!!"

Aucune réponse.

Bon, faut que je trouve un moyen d'essuyer l'eau avant que mon appartement s'agrandisse vers le bas et que je me ramasse avec une laveuse dans le sous-sol qui n'est pas à moi. Essaie de bouger la laveuse. Effort infructueux.

Enfin, une idée brillante: Je dois la vider pour la déplacer! Mais comment?? Ah oui je vais me servir de mon équipement d'aquarium! Alors avec un tuyau gros comme une paille de slush, un vacuum et une chaudière je regarde le petit jet d'eau vider lentement, très lentement ma laveuse. Entre temps, je commence à éponger le plancher.

Appeler Dominic, habituellement il sait toujours quoi faire dans ces moments là. Ligne occupée. Bordel.

Retour dans la salle de bain. Oups, la petite paille qui travaille très fort à vider l'aquarium n'est plus dans la chaudière et se répand a son aise sur le plancher. Bordel. Essuie tout ça, repart le système de drainage. Ma vie est un réel calvaire, mais qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça? C'est ça le jugement dernier de ma vie vouée à tous les vices, un déluge dans la salle de bain?!

Après une heure a vider la laveuse, je me dis que j'aurais été beaucoup plus efficace avec un pichet a jus, mais bon, la job est quand même fait. JE reviens finalement Dom qui débarque en vitesse chez moi.

Imaginez 2 intellectuels en train de se questionner sur le fonctionnement d'une laveuse, sur l'éventuelle possibilité de parvenir à la réparer. À quatre pattes entrain de ramasser l'eau, on réalise qu'on aura besoin d'au moins 4 serviettes. Et on se trouve vraiment très drôle de se prendre comme ça hors contexte et d'imaginer ce que pourrait penser des gens qui entendent ça hors contexte: une grosse scène de cul ben ben intense, des femmes fontaines partout, on aime ça! Miam!

Bref, mon coloc qui aurait du être l'homme de la situation, finit par arriver et trouve ça drôle.

Et le monstre blanc est toujours en liberté dans ma salle de bain, sans être réparé, et continue de me dévisager chaque fois que je sors de la douche, de son air vraiment absurde.

jeudi 25 mars 2010

à utiliser en dernier recours

Je viens de trouver le meilleur moyen disponible afin de couper court à une conversation téléphonique à laquelle je n'avait aucune envie de prendre part (une amie qui se lamente de ses déboirs amoureux):

Moi: "Hey scuse moi, j'ai une amie qui fait un show porn sur sa web cam et je dois absolument voir comment elle parvient a rentrer une bouteille de vin au complet dans son cul sans qu'on voit encore le fond. Je dois te laisser. Je suis certaine qu'elle triche."

* Silence

Elle, mal à l'aise: "Heu.. Oui mais.. heu... il m'a trompé."

Moi: "La bouteille, je suis certaine qu'elle la cache dans un double fond, ou alors c'est un jeux de miroirs, autrement, c'est anatomiquement impossible!! "

Elle: "Okay, je vais te laisser, je te rappelle demain, okay?"

Moi: "Oui, promis, j'vais voir comment elle fait et je te donne le truc!"
Lors d'une discussion avec mon coloc:

Lui: En fait, une cravatte c'est juste une grosse flèche vers les organes génitaux du gars.

*Silence

Lui: et faut toujours se méfier des gars avec des noeufs papillons. Eux, ils veulent attirer l'attention sur leurs épaules!

Moi: Et si moi je portais un noeud papillon?

Lui: Dans quel contexte?

Moi: Ben tsé, le look playboy, avec la queue de lapin, les oreilles et tout ça. J'ai de belles épaules, je les entraine assez.

*rire

Lui: Anyways, on sait tous qu'une fille qui porte du linge de gars c'est une grosse agasse vraiment cochonne.

*On regarde la chienne que je porte pour aller à mes cours.
** Rire vraiment intense en même temps.

Lui: OUan.. À force de vivre avec toi, je vais être obligée de réviser mes préjugés.

mercredi 24 mars 2010

brosse à dents

En jasant avec des amis autour de plusieurs pichets vides (qui étaient pleins à la base), ils ont conclus que j'avais une peur atroce de l'engagement. Ben voyons?

Alors que j'ai tout bonnement apporté mon porte brosse à dents en stainless pour boucher les trous vacants de manière purement préventive, ils voient dans ça "un signe". J'ai beau insister sur le fait que j'ai toujours rêvé d'avoir un porte brosse à dents à un seul trou, rien à faire.

Alors je leur expliqué que le support à brosse à dents n'est que le prolongement de l'american dreams.

***

Imaginez quelques secondes. Vous vivez une vie de rêve. Vous avez des ami.e.s, un emploi que vous aimez, un chien, un poisson, une voiture sport rouge, un abonnement au gym et que vous collectionnez les one nights qui ne sont jamais stand. La vie est belle, vous passez régulièrement des dépistages, et la vie est belle.

Récemment, vous venez d'acquérir un magnifique loft dans le vieux port, avec peau d'ours (synthétique) devant le foyer (qui a un toute nouvelle technologie non polluante) et tout ça. La vie est belle, le mobilier est complètement en stainless parce que vous n'avez aucun enfant qui pourrait aller foutre leurs mains graisseuse sur votre magnifique surface polie par les doux soins de la femme de ménage.

En arrivant dans la salle de bain, vous remarquez que le porte brosse à dents offert par grand-maman lors de votre premier déménagement en appartement ne cadre vraiment pas avec le magnifique look stérile du reste de votre confortable demeure. À la découverte de cet horrible clash esthétique, vous courrez tout droit chez Ikea (ou Wall Mart, tout dépendant du prix de l'hypothèque).

Rouge et tout en sueur, vous parvenez grâce à votre GPS à finalement trouver le rayon salle de bain chez Ikea et vous observez. Vous comprenez. La salle de bain n'est que le prolongement de l'American Dreams et vous en êtes très loin. Vous cherchez sans relâche un porte brosse à dents à juste un trou, mais il n'en existe aucun car, le standard l'impose, tous les portes brosse à dents ont quatre trous: Papa, maman, les deux enfants. Vous n'en revenez pas. Vous accrochez le vendeur qui, de toute évidence ne parle que le suédois et vous gueuler: UN TROU!!! Il vous prend inévitablement pour un pervers et se sauve sans même relever les yeux. Vous fouillez de fond en comble des accessoires disponibles: vert lime, bleu flash, orange, blanc, stainless, rustique, moderne. Non rien. Il n'y a aucun porte brosse à dent qui ne saurait éviter de vous rappelez que ce soir, quand vous allez rentrer, vous dormirez seul.

Vous vous effondrez, au milieu du Ikea. Il y a des larmes de stainless, des larmes bleues flash, vertes limes et même oranges qui coulent sur vos joues. Vous n'en revenez pas. Vous qui pensiez avoir réussi votre vie, votre porte brosse à dent vous indique complètement le contraire. Vous êtes seul au monde! Même votre chien ne met pas sa brosse à dents à côté de la votre. Et vous continuez de pleurer, le cul assis sur un tapis de douche en forme de pied aux couleurs flash du moment, toujours très en vogue.

Vous vous relevez. Prenez le tapis de douche sous votre bras et décidez de l'acheter car il n'y a qu'UN SEUL PIED dessus. Vous vous décidez pour le porte brosse à dent en stainless. Au moins, il ne rouillera pas.

Au retour à la maison, vous regardez le porte brosse à dents offert par grand-maman 10 ans au paravent. Vous remarquez soudainement sa forme horrible de fleure mal définie, la peinture écaillée, et les 6 trous qu'il abhorre. Ça fait 10 ans que vous le trouvez laid, mais pourtant, il vous trouble moins que celui de stainless que vous venez d'acheter. Finalement, vous mettez votre nouvel achat sous l'évier de la salle de bain, vous brossez les dents et aller vous coucher. Seul. Et vous devriez vous sentir mal, non pas parce qu'il fait froid et que vous n'avez personne à serrer dans vos bras, mais parce que votre brosse à dents atteste de votre celiba, et socialement, ce n'est pas correcte.

*****

Alors, le lecteur comprend désormais que ce n'est pas par peur de l'engagement que j'ai modifié mon porte brosse à dents, mais bien pour avoir un loft dans le vieux port, un jour!

citations hors contexte du jour:

À quattre pattes dans la salle de bain avec un bon ami à moi: "Ouf! Ça va bien prendre 4 serviettes pour ramasser tout ça!"

"J'ai un assez beau cul pour pouvoir me permettre d'être la queen de la procrastination!"

lundi 22 mars 2010

méta-fiction autoréférentielle

(4.)

"On aurait préféré qu'il n'y ait jamais d'hiver cette année."

Extrait d'un texte qui ne sera jamais publié.
Des fois, j'ai la vague impression, que j'écris sur ce blogue uniquement pour éviter de perdre la main, parce que côté création ces dernier temps, ça fait plutôt dure. Sérieusement, je n'ai plus d'idée, plus l'envie d'écrire des histoires, ou quand j'en ai envie, je n'ai rien à raconter. La monotonie d'une vie de couple merdique d'au dessus d'un an avait déjà entamé à effacer toute trace d'esprit créatif dans ma personne, mais alors si on ajoute à ça 1 an passé dans un atelier sombre et poussiéreux, c'est la galère.

Il n'y a même pas l'ombre d'un personnage intéressant qui semble naître, la théorie littéraire s'effrite comme une mauvaise soudure sous mon grinder et je sens le métal brûlé plutôt que l'encre de livre neuf. C'est triste.

et si on se gardait une p'tite gêne?

Nous savons tous qu'avec la venue de facebook, c'est un peu la mort de la vie privée. Désormais, il y a des photos que nos "ami.e.s" identifient avec nos faces dessus dans les pires moments de nos vies, dans les pires déboires que nous ayons connus.

Je suis présentement dans le "middle age", comme on dit. Un entre deux âges ou la plupart de mes amies commencent à populer. Yeah! Je suis heureuse pour elle, c'est vrai. Mais est-ce que j'ai vraiment envie de voir des photos d'échographies sur facebook? Est-ce que j'ai vraiment envie de savoir que telle ou telle personne a les 2 jambes en l'air après s'être fait insiminer sur sa table de cuisine par sa copine? Est-ce que j'ai vraiment envie d'avoir le détail du dernier examen gynécologique de quelqu'un a qui je ne parle qu'une fois au 6 mois?

VOus allez me répondre: alors ne les lis pas leurs status. Oui mais bordel, est-ce qu'on peut se garder une petite gêne quelque part?

Avez vous vraiment envie que je vous entretienne de mon cycle menstruel (Dom je sais que tu le connais, mais bon..!), de la marque de tampon qui m'offre le plus de confort, de ma dernière vaginite à levure ou du nombre de fois par semaine que je me rase les jambes? Non, on s'en calisse, c'est le peu d'intimité qu'il me reste avec la venue de face de bouc!

Alors venez pas me lever le coeur avec les spasmes de vos utérus pendant que je prends gentiment mon café le lundi matin avec une gueule de bois 5/10!

Question à 100$

Le lendemain d'un one night, quand tu ne te sauves pas au milieu de la nuit ou que tu ne te fais pas mettre dehors une fois le tout consumé, quand vient le moment de rentrer chez toi, est-ce que tu fais la bise, envoie la main ou embrasse la personne sur la bouche?

Je ne suis jamais parvenue à répondre à cette question.

Le slam

Dans le fond, quand on analyse la poésie slam, on se rend compte qu'il s'agit simplement d'une poésie rimée déclamée avec un faux accent français.

jeudi 18 mars 2010

chose simples

La conversation débuta par une longue lamentation sur l'état relationnelle de mon amie:

Moi: et moi je me suis fait vollé mon vélo... Je suis inconsolable.
Elle: Faisons l'amour! Nous allons nous sentir mieux par la suite.
Moi: Bonne idée!

Il y a des choses si simples dans la vie... Mais sur ce, je vais tout de même aller me coucher!

Enzo

Si jamais vous le croisez, dites-lui qu'ilo me manque... Et faites moi savoir où je peux le racheter...

Minelli "Enzo", bleu indigo. Modèle de course, Calles pieds, pédalier en plastique gris (de 18 cm), dérailleur shimano, manque la roue avant, banc peu confo et sur la tige il y a une marque au crayon noir, juste où je devais l'ajuster quand je lui enlevais son banc pour éviter qu'on ne me le volle. Le guidon, courbé pour plus de vitesse, est paré d'une gaine au motif millitaire. Les vitesses se changent à même la manette de freins. 21 vitesses.

chronique de mes petits malheurs quotidiens, 3

Ce matin, quand je me suis levée, je n'avais pas la gueule de bois. Malgré tout, j'étais un peu nerveuse à l'idée qu'Enzo ait passé la nuit dans une voiture, loin de moi. J'ai essayé de me changer les idées, de penser à autre chose, et je me suis rendue à mon cours, tout bonnement. Hier soir, les gars n'ont pas voulus que je prenne mon vélo, parait que j'étais trop ivre. Et pourtant, j'aurais du le prendre quand même.

Première partie du cours, le gars dont la voiture contenait Enzo n'était pas là. Tout pour rehausser ma panique. À l'heure du souper, je l'appelle: Est-ce que j'ai encore un vélo????!!! Heum... Je ne suis pas encore allé chercher la voiture.

Il arrive 30 minutes plus tard, Enzo va bien, il est au chaud dans la voiture. La soirée se termine, j'ai mes gants dans les mains, on contourne le coin de l'école et je vois, la roue avant d'Enzo, dans la rue. Je regarde mon collègue, stupéfaite qu'il ne se soit pas rendu compte qu'elle soit tombée, puis je panique. Les vitres sont intactes. Enzo n'est plus là. Les portes sont barrées. Je traverse l'autre côté, la vitre est brisé...

Je me suis effondrée sur le trottoir, et j'ai pleuré, longuement, avec la roue avant dans ma main.... Oui, j'ai pleuré pour un vélo, et je pleure encore au souvenir de la joie que j'ai partagé avec lui et le sentiment de liberté qu'il m'offrait. J'ai pleuré ma ride pour me remettre de ma rupture l'été dernier, le vent chaud contre mon visage la nuit quand j'allais me promener dans les bas quartiers, ce que je voulais faire avec lui cet été...

fuck me, I'm Irish!

Hier, c'était la st-patrick. Je n'ai rien d'une Irlandaise, mais j'ai tout d'une saoulone invétérée alors je n'ai pas été trop difficile à corrompre lorsque mes chums de gars ont trouvé l'argument le plus convainquant qui soit: "bahhh tu viens de t'échapper 50 lbs sur un pied, après 5 bières ça ne te fera même plus mal alors viens avec nous!"

Alors j'ai titubé jusqu'au bar avec eux. J'abhorrais un magnifique noeud papillon aux couleurs douteuses (vert lime avec des trèfles dessus) au dessus d'une tenue hautement soignée: une camisole blanche et des pantalons de travaille. Vers minuit, les brutes avaient eues raisons, et je ne sentais plus du tout la douleur de mon pied.

En me rendant aux toilettes, je me suis posée une question qui, probablement, tenait dans le fait que je ne me suis pas envoyée en l'air depuis 3 semaines. Est-ce que les roux ont plus de chance que quelqu'un ne les trouve sexy la journée de la st-patrick? Je n'ai malheureusement trouvé aucune rousse au bar afin d'éprouver ma théorie. L'An prochain, j'irai dans un bar-à-roux pour élucider ce mystère.

mardi 16 mars 2010

Oups

Je réalise que je n'ai pas été fidèle à la réorientation artistique de mon blog depuis quelques articles. Bon, je vais tenter de les réécrire demain pour qu'il y aie du sexe et de la luxure à profusion.

Mille excuses, fidèles voyeurs.

Enzo

Aujourd'hui, j'ai décidé qu'il était temps d'en finir avec la séquestration saisonière de Enzo. Je l'ai sorti du hangard (car maintenant, j'ai un hangard! Yeah!). Je lui ai fait prendre l'air, sur le balcon, un peu pour, qu'il reprenne son souffle. Ensuite, je l'ai lavé, délicatement, avec un chiffon sec.

J'ai graissé sa chaîne, gonflé ses pneus et voilà. La saison de velo commençait.
Alors que je remontais la piste cyclable qui longe la rue Rachel, au nord du parc lafontaine, je suivais des conducteurs du dimanche et je commençais déjà, après 15 minutes du début de la saison, à pester. Si mes roues n'étaient pas si petites et que Enzo ne vallait pas si cher, je crois que je ferais beaucoup plus d'accrochages, par pure méchanceté.

Les pires, ce sont ces osties qui roulent en quadruporteur. Eux, je metterais littéralement des mines anti-personnel pour les exterminer. Ensuite, les piétons qui marchent sur la piste cyclable: HEYYYYYYYYYYYYYY le cave si je roule sur le trotoire, tu vas me gueuler après? Je me risque en moyenne 15 heures par semaine à rouler dans rue avec des camions qui manquent de m'écraser, des portes de chars qui me font revoler pis des tarlas qui ne mettent pas leurs feux clignotants pour tourner a droite et qui manquent de m'écraser aux 4 coins de rues, et je deal avec, ça fait partie du plaisir du cyclisme urbain. Mais! Pour une fois qu'une piste cyclable se rend où je veux, décalisse de sur MA route!!

Bref, je suis un cas pathologique de rage au guidon. J'aime aller vitte, c'est pour ça que j'ai un velo de course toujours brisé et non pas un velo de montagne. Je roule vite et dans la rue, et c'est pour ça que je porte un casque. Mais calvaire, le stop and go urbain, c'est vraiment la galère!

Bref, j'en était tout bonnement à pester contre les trois pantouflards qui me précédaient lorsque, calvaire, la lumière tombe rouge. Encore obligée de m'arrêter. Bien que je ne dépasse jamais les voitures sur l'accotement aux lumières rouges, là, j'avais envie de dépasser les "cyclistes" à même la ligne trop pleine du milieu. Je me suis arrêtée derrière une fille qui me rappelait vaguement quelqu'un: Pantalons de corde du roi brun, chemise carotté "stylée", cheveux très long, foncés, attaché négligement comme si elle ne les attachait jamais, grande, mince, etc, etc. Le lecteur comprendra que je suivais un super-canon.

La ressemblance, de dos, était vraiment flagrande. J'étais complètement absorbée par la délicate tâche qui consistait à répondre à ma question: étais-je vraiment entrain de suivre une de mes dernières maitresses à velo et pester après sa lenteur depuis trois coins de rue? Je fie mine de replacer mon calle pied pour mieux voir sur le côté, son profil, son nez, à la limitte son lobe d'oreille que j'avais eu, jadis, dans ma bouche et que je saurais peut-être reconnaître. Non, rien, je n'y arrivait pas. Finalement, la lumière est tournée au vert.

C'est alors que j'ai remarqué deux choses. La fille en question portait un sac à dos sport, du genre North Face, auquel était attaché... Un casque de velo! Non, vraiment, elle ne pouvait être assez idiote pour avoir un casque, mais ne pas le porter??!! J'étais si stupéfaite dans par la constation, que je restai songeuse en ligne droite sans les dépasser, en roulant plus lentement qu'une mémé atteinte du cancer du poumon ne parviendrait à le faire.

J'ai remonté la rue de Lorimier, la rue, la vraie, avec les voitures. Et j'étais perdue dans mes pensées. Est-ce qu'une fille qui porte un casque de velo, ca me turn on? Aussi stupide que ça paraisse, je crois que oui.

Discussion matinale

Moi, tout endormie sur le divan devant Family Guys qui ne joue plus depuis plusieurs heures. Mon coloc, qui a trop bue de café, entre vers 10h30 du matin.

Coloc: As-tu vue mes clefs Allen?

Moi: Je ne savais pas que tu en avais. *Gratte les yeux** Bâillement.

Coloc: Ben oui, c'est comme des tournevis octogonales... Tsé, ce qui faut pour monter les meubles ikea!

Moi: Heum... LEquel de nous deux est le prof de francais?

Coloc: Moi.

Moi: Lequel de nous deux a des outils ikea?

Coloc: Moi.

Moi: LEquel de nous deux étudies à l'école des métiers de la construction?

Coloc: Toi.

Moi: Alors pourquoi tu sens le besoin de m'expliquer ce qu'est une clef Allen si c'est moi qui a les meilleurs outils et qui s'en sert à tous les jours?

Un gars bizzare

Je crois que, dans un billet antérieur, je vous ai déjà parlé du jeune homme qui suit la même formation que moi et qui est dans une secte, 20 ans, toujours puceau, et qui est passé sur une lumière rouge (manque de me tuer avec lui) en voiture quand je lui ai dit que j'étais une sale gouine.

On habite deux planètes complètement différentes: je m'applique soigneusement à concenter tous les vices dans ma petite personne. Je bois comme un marin, je baise hors mariage, et à l'âge vénérable de 25 ans, je n'ai toujours pas d'enfant, ni de mari qui me fasse vivre. Je ne dédaigne pas les psychotropes (juste les stimulants, j'aime pas être vedge), je joue aux jeux de hasard (pas souvent, je suis trop cheap. Mais ça donne du style acheté une grosse bière, un paquet de cigarette et un gratteu au dépaneur le mardi soir). Je me tiens dans des lieux de perditions qu'on appelle les clubs, je vais même dans les afterhours et les raves histoire de pousser la décacadance à son maximum, je fréquente les cabarets de dragqueens et, une ou deux fois par années, je sors dans des lieux publiques où il n'y a que des homosexuels.

Bref, le lecteur comprendra que je ne mène vraiment pas une vie vertueuse selon les valeurs judéo-chrétienne (quoi que depuis que le Pape a déclaré que le condom propage le SIDA et qu'il fait suivre une thérapie à un curé pédophile, on peut se questionner sur le fondement des valeurs chrétiennes. Qu'ils brulent tous en enfer).

Ça fait 1 an que nous étudions ensemble et, finalement, il a laissé tombé l'idée de sauver mon âme et s'est remis du traumatisme que je lui ai causé en m'énervant que la place de la femme n'est pas séquestrée dans une maison, et que je suis *sic* une gouine. On a recommencé à se parler, ou plutot à s'obstiner. Hier, nous avons marché ensemble pour revenir de l'école. Le pauvre petit, est amoureux d'une fille à qui il n'adresse que quelques fois la parole, entre deux sermonts, aux réunions de ce qu'il appelle "sa croyance" et que nous appelons "sa secte".

[...]
Lui: Ce qui me dérange, c'est pas qu'elle veuille sortir avec mon cousin, c'est qu'elle m'aie dit qu'elle voulait sortir avec son voisin.

Moi: Pourquoi tu ne l'invites pas à aller prendre un café ou un verre de jus, histoire de jaser de tout ça avec elle?

Lui: Ben ça sert à rien, elle est rendu avec un autre.

Moi: Ben, c'est une histoire de quelques jours et tu me dis qu'elle s'est désintéressée de toi pour une histoire qui remonte à plusieurs années (une bataille). Invite là et fais lui découvrir que tu n'as rien d'un gars violent.

*silence

Lui: Ça sert à rien.

Moi: Tu sais, le problème c'est que tu refuses de décrocher de tes principes. Ça fait 6 mois que tu nous en parle, mais que tu ne fais rien. Que tu veux avoir fini ton cours, une job payante et une maison sur le point d'être achetée avant de l'inviter au cinéma. Tu ne penses pas que d'apprendre à la connaître avant de vouloir l'épouser ça aiderait?

Lui: C'est pas comme ça que ça marche.

Moi: Comment c'est pas comme ça que ça marche? Vivre au quotidien avec quelqu'un c'est vraiment une autre histoire que de juste le/la voir dans des lieux publiques. Peut-être que c'est une vraie garce qui ne pense qu'à elle, qu'elle est d'un ennui mortel, incapable de tenir une conversation, qu'elle veut avoir une carrière et ne pas rester à la maison, peut-être qu'elle veut vivre loins de l'île de Montréal et pas toi. Faut connaître quelqu'un avant de vouloir l'épouser.

Lui: Non, elle n'est pas comme ça.

Moi: Comment tu peux savoir? Tu ne lui parles pas!

Lui: Ben oui, je lui parle, des fois.

Moi: C'est quoi son activité préféré?

Lui: C'est pas parler ça, c'est connaître.

Moi: C'est ce que je te dis, tu ne la connais pas et tu veux l'épouser. Arrive dans la réalité, c'est pas comme ça que ça fonctionne dans la vie. Et anyways, t'es entrain de toute contredire tes propres valeurs parce qu'en ce moment tu veux épouser quelqu'un uniquement sur une quelconque attirance physique sans même la connaître.

Lui: C'est pas pire que tes one nights.

Moi: Oui, c'est ben pire. Les one nights, tu veux pas nécessairement te réveiller avec et encore moins passer ta vie avec... Surtout que tu ne crois pas au divorce!

Lui: Anyways, je m'en fiche d'elle. Le pasteur (désolé, je ne sais pas comment ils appelent leur gourou) dit toujours qu'il y a quelque part la bonne personne et qu'il faut être patient.

Moi: Ouais, mais d'ici là ça ne t'empêche pas de butiner à gauche et à droite, d'apprendre à connaître le monde, découvrir ce que tu aimes en relation, ce que tu cherches, etc.

Lui: Non, pas avant le mariage.

** Par chance, j'arrivais chez moi au terme de cette conversation. J'étais prête à lui griffer le visage et lui taper dessus avec un 2X4 juste pour pour lui ouvrir le crâne à défaut d'arriver à lui ouvrir l'esprit.

lundi 15 mars 2010

Rien à dire, mais malgré tout l'envie d'écrire.
Une belle histoire, encore.
Dehors il fait beau, mes chiens sont plein de bouette, mes planchers propres ne sont plus qu'un vague souvenir, et je m'en vais m'enfermer dans l'atelier pour les prochaines heures. Alors, j'aurais besoin d'une belle histoire, pour me faire sourire et me dire que la vie est belle, que je vais aller faire mes stages en europe et retourner en littérature. Bientôt.

Je vais aller lire "Le vieux qui lisait des histoires d'amour" (Luis Sepulveda), peut-être que ça va aider... Ou me donner envie de déménager au Chili, ce qui risque plus d'arriver.

Comme je risque de le terminer ce soir, quelqu'un a des suggestions littéraires à me faire? Rien ne me tente dans ma biblio et je commence à pester contre le manque d'espace ici qui réduit la possibilité de mettre 3 autres biblio dans le salon et d'ainsi exposer a mes yeux avides tous les livres de mon coloc. Snif snif. Tant de livres dans des boites, au fond du garde-robe.

samedi 13 mars 2010

l'art du strip tease, un art qui se perd

Hier, j'avais une journée de congé. J'en ai profité pour lire toute la journée en pyjamas, me gaver de pop corn en plein après-midi, le tout ornementé d'un café à ma main droite. Comme je n'ai pratiquement jamais de journée de congé (école la semaine, boulot le week end), je voulais me reposer.

Vers 18 heures, un ami s'est pointé. Deux bouteilles de vin, un petit souper, on a commencé à jouer de la guitare. Vers 22 heures, n'ayant plus rien à boire, j'ai décidé de ne pas être sage. J'avais convenu de souper avec mes brutes et de les laisser sortir entre eux, de me coucher tôt pour être en forme au boulot. Être en forme, les samedis matins, c'est une légende urbaine. Ça fait longtemps qu'on à cèssé d'y croire.

Arrivé fracassante au bar. Mon ami, un ancien employé, nous sauve le cover charge, nous trouve une place près du stadge. Visiblement mal-à-l'aise, je regarde du coin de l'oeil le spectacle. Commande une bière à la grosse serveuse sans aucun P.R. ni même un quelconque charisme et en prime, elle ne parle pas un mot français. Ça y est, je commence à bouillonner par en dedans. Mon ami coure à gauche et à droite, salue tout le monde, rapporte de quoi rester réveiller encore bien des heures. C'était parti pour la gloire. Les filles viennent le saluer, je passe pour sa copine, me serrent la main. ELles ont toutes des noms qui finissent par "a". La serveuse revient avec nos bières, elle n'a pas de change. Vraiment, elle ne s'arrange pas pour que je l'aime outre mesure celle-là.

Dans le club, il y a plus de filles légèrement vêtues que de clients. Je n'ai pas compté, mais ce devait être environ 2 filles pour 1 mec. Plus tard, l'équilibre s'est rétabli, mais c'était toujours aussi désespérément vide. Après quelques bières, je regardais autour de moi, regardait le spectacle. Certaines filles étaient plus grosses que moi: tellement de vergetures sur le corps qu'elles se seraient confondues avec une carte routière.

Sur le "stadge", les filles se succèdent, se trémoussent, le frottent un peu partout. On entend les premières notes d'une mélodie délectable: Carmina Burana. Oh, elle attire mon attention. Je me tourne et découvre une femme aux formes multiples, aux seins pendants, ne connaissant décidément rien à la danse. Elle parcoure de long en large le stadge, les seins aux quatre vents, des talons sur lesquels je ne comprends pas comment elle fait pour se tenir. Elle gâche ma chanson.

Lorsqu'on me parle de danseuse, j'ai aussitôt une image en tête. J'imagine Demi Moore dans le film strip tease. Mais ce temps là est résolu. Selon ma meilleure amie, les seuls shows qui valent le déplacement sont les shows burlesques. Je devrai essayer bientot. Mais serieusement, où sont-elles ces femmes qui prennent le temps de faire durer le plaisir, de détacher un par un les boutons d'une chemise blanche à laquelle est attachée une cravatte. Le chapeau, le pantalon noir, les bretelles.. Un peu de spectacle, bordel! Arriver sur scène déjà nue, on s'écartille un peu, on montre un gros plan d'un pubis fraichement rasé, écarte les jambes, des gros talons, peu de rythme, peu de style, peu d'intéret.

Bref, ce fut tout de même éducatif. J'aurais du m'apporter un carnet et prendre des notes.. Tout celà m'aurait évité d'oublier la fin de ma soirée, de payer si cher pour si peu de bière (et ce n'était même pas de la blanche, calvaire!).

vendredi 12 mars 2010

journée culturelle

Aujourd'hui, j'avais une journée pédagogique. Si le lecteur était assis à mes côtés, il réaliserait que votre chère écrivaine est en état d'ébriété avancé.

Bref, si le lecteur était pbjectif, il me laisserait aller dormir pour raconter ma soirée hautement culturelle de ce soir, demain! Promis qu'il y aura du sexe et de la luxure!
"Prends cette histoire, chère Alice!
Place-la, de ta douce main,
Là où les rêves de l'Enfance
Reposent lorsqu'ils ont pris fin..."

Traduction Jacques Papy, Alice au pays des Merveilles, Édition Régine Deforges.

jeudi 11 mars 2010

journée de tous les vices

Aujourd'hui, je me suis levée avec l'impression que je pouvais changer le monde. J'ai bue deux ou trois cafés, sortie les chiens, et l'idée m'est passée. Il faisait beau, le début du printemps, la promesse d'un monde meilleur à venir: le temps des terrasses, des filles plus sexy qu'avec leurs Kanuks, les feux de camps (si je peux finir par sortir de l'île de Montréal d'ici la prochaine année), le vélo, les folies, les festivals. Bref, j'étais d'humeur splendides.

L'idée de devoir m'enfermer dans un local poussiéreux et en ressortir une fois le soleil couché ne me plaisait guère alors, je me suis dit que je ferais ce qui me rendait le plus heureuse au monde (après avoir regardé le catalogue Canadian tire, telle une gouine bien dressée): m'acheter des livres. Alors je suis partie pour l'école un peu plus tôt pour m'arrêter au colisé du livre (un genre de village des valeurs de bouquins usagés, mal classés, étiquetté avec des collants qui abîment les couvertures, mauvaise ambiance, "libraires" peu qualifiés, bref vous imaginez le topo).

En refermant la porte, j'ai regardé la côte Sherbrooke d'un drôle d'oeil. Elle était magnifique, elle agissait en guise de préliminaire au parc Lafontaine. Un peu plus haut, j'ai même vu une de mes brutes que j'ai aussitôt interpellé sur une note chaleureuse: HEYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYyyyyyyyyyy!!!!!!!!!!!!!

Une fois à la librairie, je m'en suis donnée à coeur joie. Je me suis remplis les deux bras avec des livres à 1.99$. Je me sentais un peu coupable d'acheter tous ces livres usagés en supposant que les auteurs ne seraient jamais payés pour les droits d'auteurs (ils ne les reçoivent qu'une seule fois). Un livre a attiré mon attention. Sa couverture était belle, bien que le titre annonçait déjà que le livre ne comblerait pas toutes mes attentes: "Je hurle à la lune comme un chien sauvage" de Frederick Durand. Je regarde la page couverture, mes yeux caresses les quelques lignes qui me laissent présager le meilleur: prostitution, sexe sordide, orgies, etc. Bref, il s'est ramassé dans la pile des livres à acheter.

Commencé sur mon heure de souper, terminé en rentrant à la maison, l'idée principale du livre était intéressante (un mec qui crève d'une crise de coeur durant une scéance de fouettage très intense). Pourtant, je trouve qu'à partir de ce moment là, le reste du livre est complètement garoché. Aux lecteurs qui souhaiterait éventuellement dépenser 1.99$, je vais vous épargner la fin juste pour vous permettre de profiter à plein de vos deux dollars.

En refermant le livre, vers minuit et demi, je me suis dit que la fin était précipitée, voir même "butchée". Ensuite, je me suis mise à comparée la fin d'un livre avec un orgasme. Un livre, c'est un peu comme une partie de jambe en l'air. Lors que vous l'ouvrez, vous avez un but: le terminer. Exactement comme lorsque les respirations commencent à s'accélérer. On aura beau dire ce qu'on veut, le contact, l'échange et tout ça, il n'en reste pas moins qu'une tête entre les jambes a, règle générale, pour but de donner un orgasme.

Personnellement, lorsque je termine un livre, il y a quatre réactions possibles.

1. Je suis triste que ce soit terminé, je reste là, songeuse, à m'ennuyer des personnages que j'affectionnais. Je n'ai aucune envie de commencer un nouveau livre, non, pas tout de suite, je me sentirais infidèle (ex: La Pianiste).
2. Je peux être au prise avec un excès de rage, parce que ça ne se termine pas comme je l'aurais souhaiter (ex: Candide).
3. S'il s'agit d'une suite, je peux avoir envie de le commencer le livre suivant tout de suite (Ex: L'Ange écarlate).
4. Finalement, il y a les livres que je referme et que je pose sur mon ventre en regardant le plafond, en remettant ma vie complètement en question, sans dessus dessous (ex: La ferme des animaux, Justine ou les infortunes de la vertu, etc.)


Est-ce qu'un livre dont la fin est garoché pourrait vraisemblablement se comparer à une baise manquée? Du genre, je donne a mon/ma partenaire ce qu'il veut histoire de me faire sacrer patience et pouvoir me coucher au plus sacrant? Je dirais que oui.

Une fin de livre ratée, c'est aussi chiant qu'une baise avortée en plein milieu.

mercredi 10 mars 2010

confessions d'une littéraire dans un DEP de soudage

Ça fait plusieurs semaines que je remets en question mon choix accadémique, que je me demande si je veux vraiment être soudeuse, que je capote parce que je n'ai vraiment pas l'impression d'être à ma place où je suis présentement, à savoir, dans une petite cabine de 2 mètres carrés, sans lumière, sans fenêtre, sans verdure, sans livre, sans relations interpersonnelles enrichissantes à l'après-cours, sans rêve de révolution, sans manifestation, sans grève, bref, le lecteur comprendra que j'ai les blues de l'UQAM et du Cegep du Vieux.

Hier, j'ai décidé que si je devais passer encore 120 heures dans cette cabine crasseuse, je devais me mettre à mon aise. Avec une craie, j'ai tatoué les murs de citation, d'Extrait de poème, de titres de romans que j'avais aimé, de nom d'auteurs qui me font tripper. Ensuite, j'ai sortis les 3 romans qu'il y avait dans mon sac (Le vieil homme et la mer, des anges mineurs, De beaux lendemains) et je les ai mis sur le dessus de la machine qu'il y a à gauche de ma cabine. J'ai mis mon cahier Moleskine dans la poche arrière de mon pantalon de travail, et un crayon à l'encre dans la poche de ma chemise.

Déjà, je me sentais mieux, un peu plus dans mon élément...

mardi 9 mars 2010

Après réfléxion, et comme j'avais décidé de redéfinir la direction artistique de ce blog pour ne parler que de choses vulgaires, je vous prierais, chers lecteurs, de vous rediriger vers mon autres blog pour suivre les péripéties du petit chaperon rouge, de la belle au bois dormant, et compagnie.

http://pastichesdefees.blogspot.com/


*** Juste pour celle (sans la nommer) qui parvient à peine à ouvrir son ordinateur et qui ne trouvera probablement pas le lien qui va la mener vers le pays des merveilles. ;-)

dimanche 7 mars 2010

Les zéros de mon enfance

En fait, je n'ai jamais vue ni assister aux héros de mon enfance de Michel Tremblay. Pourtant, je suis persuadée que j'aimerais, mais l'occasion ne s'est jamais présentée.

J'ai une envie folle de pastiche ces temps ci, des pastiches de contes pour enfants, comme j'ai déjà fait un cours au cegep.

D'ici à ce que je mette en place toutes ces histoires entre les craques de mon écran (à savoir que j'ai marché dessus un lendemain de brosse passablement pénible qui visait à me rendre plus heureuse et moins triste d'une peine d'amour... c'est merveilleux, j'ai une craque dans mon écran d'ordi depuis 1 an et quelques mois pour me rappeler quotidiennement qu'un baril d'Hennekein, ma meilleure chum, un dégoût profond de noël et un vendeur de drogue serviable qui ne prend pas congé pour le réveillon, ne fait pas bon mélange avec ma personne.)

La série contes de fées qui ont mal tourné..
- Le petit chaperon rouge
- La belle au bois dormant
- Cendrillon

Beatniks contre leurs grés:
- Le petit poucet
- Les trois petits cochons

"Les histoires les plus dégoûtantes de ce recueil" (titre volé à l'une des nouvelles de Frederic Beigdeber)
- Peter Pan
- Alice au pays des merveilles

Histoire libertine destinée à l'éducation des jeunes demoiselles:
- La petite sirène

Ceux que je n'ai pas encore classées:
- Le magicien d'Oz
- Le cave qui joue de la flute aux rats (je cherche encore le titre de l'oeuvre initiale)


****
Si vous avez d'autres idées, d'histoires pour enfants qui ont marqués la génération des 80s, laissez-moi savoir! Et ne me parlez pas de télétubies, de power rangers, et cie. Je veux de vrais "classiques".

nouvelle direction artistique du blog

Je viens de lire, la recette instantanée d'un blog populaire. Zut. Je dois commencer à parler de poilss, de cul, de come shot, de cul cul cul... Daccord, je m'y remet, comme vous le demandez tous!

samedi 6 mars 2010

recette du bonheur instantané

Ce doit être mon 3 heures de sommeil cumulatifs en trois nuits de sommeil qui me met précisément dans l'état d'esprit que je suis actuellement, mais je ris, toute seule devant mon écran.

*********

Parfois, on se met dans des situations quelconque et on se demande pourquoi s'est arrivé. Puis, on arrête de chercher, c'est comme la fin du film Cube, il n'y a pas nécessairement quoi que ce soit à comprendre, 'ça qui est merveilleux.

Ou alors on peut faire un autre choix, beaucoup plus contemporain. On se gave de psycho-pop jusqu'à satiété histoire de faire passer le spleen, pour essayer de comprendre quelque chose où il n'y a rien à comprendre. On sort le tv hebdo et on lit les maximes oh combien philosophiques pour essayer de trouver un sens à tout ça, mais il n'y en a toujours pas. On repense à l'article parue dans le magasine Madame d'il y a six mois, on le sort et soudainement, on a tous les symptômes d'une pathologie bi-polaire, bordeline, dépressive et schizoïde.

Vite, à la course à la pharmacie du coins chercher des granules homéopathiques pour contrer tout ça. De la tisane aromatisée à la joie de vivre et, pourquoi pas, 4-5 sortes de pilules du bonheur en vente libre gracieusement offertes par les compagnies de nutrapharmaceutiques qui ont compris qu'on ne pouvait combattre le mal de vivre qu'avec une pilule, peu importe laquelle.

Ayant complètement oublié la cause initiale de ce malaise (n.b. la situation incohérente et passablement incompréhensible dans laquelle l'individu X s'est enfoncé) et ne cherchant dès lors plus à comprendre, on se sent beaucoup mieux. Un bol de pilule sous la main qu'on englouti comme des pop corns, protégé par des barricades de revues ayant tous la recette du bonheur en concentré (version universelle), la vie redevient soudainement plus douce.

*Le lecteur comprendra que votre bienfaitrice blog gueuse ne consomme aucunement de psycho-pop et ne s'intéresse pas aux maximes du tv hebdo. Elle préfère s'en moquer, comme du reste, c'est beaucoup plus amusant et ça fait de bien meilleures histoires. Ce qui importe, par contre, c'est de sembler concerné, ne sait-on jamais.

vendredi 5 mars 2010

L'incohérence règne sur le monde.

citation

"L'étrange est la forme que prend le beau quand le beau est impossible."

- A. Volodine, Des anges mineurs

jeudi 4 mars 2010

extrait de Professional Distortion - MIss Kitten

I have to sing
I have to tease
I have to kiss so many cheeks
I got the flav
I got the tricks
I have to put guest on the list
I have no right to complain
I have to pretend to pretend
I have to shine
I have to sign
I have to never trust you blind

Pont d'Artémis - Alpes




Pont que j'ai sauté, il y a bientot 9 ans, et que je sauterai encore dès que j'en aurai la chance... 162 mètres de pont, 62 mètres d'élastique et du AC/DC plein les oreilles.

maux d'épaules

Hier soir, je suis allée prendre une bière avec les brutes. Nous avions fini un module, nous étions jeunes, célibataire, un peu beaux, bref la nuit nous appartenait, mais nous sommes restés sages. J'étais si peu saoule que je peux même vous dire que, durant la soirée, il y a eu la toon Marie-Louise de ZÉbulon, Juste une p'tite nuite des colocs, et Lips of an angels qui ont jouées... Et une toon de Janis Joplin dont j'oublie le titre.

J'ai eu une bulle au cerveau, j'avais envie de partir, encore. L'une des brutes, le plus pouilleux d'entre nous, nous parlait de son besoin grandissant d'acheter une maison, avec un petit lopin de terre, etc. Moi, je parlais du chalet dont je rêve avec ma vache, ma chèvre, mes 4 poules, mon cochon (mais je dois lui trouver une autre utilité que le manger car je ne pourrais pas manger quelque chose qui a un nom...) et mes 2 chevaux (les petites blanches avec le nez retroussées... Afghane si je ne me trompe pas).

Bref, le lecteur comprend l'état d'exaltation dans lequel je me trouvais de m'imaginer ce petit monde utopique. Ce que personne n'arrivait à saisir, c'est pourquoi je souhaitais acheter ce petit bout de paradis avec quelqu'un d'autre, avec un(e) ami.e.. Mais pour moi, c'est plutot évident. Je vous passe les élaborations des profonds de mon esprit sur le pourquoi je ne vivrais que partiellement sur ce petit bout du monde, ou peut-être pas du tout pour les 10 à 15 prochaines années.

Bref, pendant que les deux brutes les plus vieilles nous parlaient de leurs besoins de stabilité, mon "fiancé" et moi étions au bord de la crise de nerfs de leurs généralisations alors je me suis écriée: "heuu.. Allo??? C'est parce que t'as deux personnes l'autre bord de la table qui ne rêve que de ça de ne pas avoir d'adresse, tu peux pas dire que tout le monde aspire à la même chose!!"

Nous avons commandé un autre pichet et finalement, le sujet a biffurqué sur des orgies de naines, anorexic porn, femmes fontaines et cris de jouissances. Miam.

Vers une heure du matin, j'étais bien au chaud dans mes couvertures à regarder la lune de mon oreiller. Depuis que mes plantes ont essayées de me tuer, j'ai réaliser qu'entre minuit et deux heures du matin, la lune me cognait dans le front par la fenêtre et je m'endors les rideaux ouverts. Bref, j'ai dormi comme un bébé. Ce qui est étrange, par contre, c'est le rêve qui s'en est suivi.

Traverser La Manche en nageant de reculon, une femme évanouie contre la poitrine. Arrivée dans le port, complètement nue après trois jours de nage. Me faire dire: houla tu vas avoir une bursite dans les épaules. Abandonner dans l'eau le fardeau que j'avais trainer le temps de cette nage sans me préoccuper qu'elle survive alors que je l'avais trainer pendant 3 jours. Par chance, les eaux étaient calmes. En sortant de l'eau, il y avait un show rock organisé. Avec les gardes de sécurité, nous courrions dans un paquets de passages secrets pour arriver aux premières loges, je n'étais même pas fatiguée du voyage.

Pourtant, ce matin, j'ai mal aux épaules, je trouve ca drole.

mercredi 3 mars 2010

tatoo et poème

Un jour, sans doute, je me ferai tatouer les paroles d'un poème et ce sera celui-ci:

Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui chantent
Les rêves qui les hantent
Au large d'Amsterdam
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui dorment
Comme des oriflammes
Le long des berges mornes
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui meurent
Pleins de bière et de drames
Aux premières lueurs
Mais dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui naissent
Dans la chaleur épaisse
Des langueurs océanes

Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui mangent
Sur des nappes trop blanches
Des poissons ruisselants
Ils vous montrent des dents
A croquer la fortune
A décroisser la lune
A bouffer des haubans
Et ça sent la morue
Jusque dans le cœur des frites
Que leurs grosses mains invitent
A revenir en plus
Puis se lèvent en riant
Dans un bruit de tempête
Referment leur braguette
Et sortent en rotant

Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui dansent
En se frottant la panse
Sur la panse des femmes
Et ils tournent et ils dansent
Comme des soleils crachés
Dans le son déchiré
D'un accordéon rance
Ils se tordent le cou
Pour mieux s'entendre rire
Jusqu'à ce que tout à coup
L'accordéon expire
Alors le geste grave
Alors le regard fier
Ils ramènent leur batave
Jusqu'en pleine lumière

Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui boivent
Et qui boivent et reboivent
Et qui reboivent encore
Ils boivent à la santé
Des putains d'Amsterdam
De Hambourg ou d'ailleurs
Enfin ils boivent aux dames
Qui leur donnent leur joli corps
Qui leur donnent leur vertu
Pour une pièce en or
Et quand ils ont bien bu
Se plantent le nez au ciel
Se mouchent dans les étoiles
Et ils pissent comme je pleure
Sur les femmes infidèles
Dans le port d'Amsterdam
Dans le port d'Amsterdam.

jeu d'enfants

*envoie d'une photo de la pleine lune au dessus du parc lafontaine

- C'est mon parc.
- On ira, demain, après avoir dansé si tu veux.
- Où, sur la lune?
- Tu sais comment y aller!?
- Je crois que c'est tout droit, à gauche, juste après là 2 étoile. Elle. Juste là.
Deja un an, ou presque, que je suis séquestrée dans un DEP.
Ce soir, mon "fiancé" et moi, avons décidé que nous allions faire nos stage en Fance. C'est triste, parfois, que ce soit une homme....
Il y a eu natural born killer... Pendant un temps, jai pensé que j'étais natural born welder... Mais maintenant, je suis certaine que je suis natural born dreamer.

CEndrillon, aux temps modernes




"Jan Saudek"

études et déficite d'attention

C'est fou comment, quand vient le temps d'étudier, tout devient prétexte à ne pas le faire: vider le lave-vaisselle, faire le ménage de ma chambre, une brassée de lavage, et pourquoi pas, une scéance d'épilation, même s'il est 8 heures du matin, que je n'ai pas bue mon café et que, de toute évidence, je ne porterai pas de bikini cette semaine.

mardi 2 mars 2010

!!HELP!!!

Mes lecteurs, j'ai besoin de vous. J'ai deux fichues phrases dans la tête depuis 2 jours et je suis certaines qu'ils ne viennent pas de moi alors HELPPPP d'où ça sort!!??? (Et Dom si tu m'apprends que ça sort de mon projet de fin de DEC je ne te croirai pas et je vais devoir éplucher 250 textes qui végètent au fond de mon ordi)

"On se faisait l'amour comme tous les autres se seraient fait la guerre. Notre terrain de jeu était rendu un champs de bataille duquel il fallait sortir vainqueur."

C'est peut-être pas ça exactement les mots, mais est-ce que quelqu'un a une idée d'où ça sort?

peppermints et liberté


J'ai envie d'aller jouer la bohème, dans tous les ports du monde, travailler de temps à autre sur des bateaux, manger du pain, sans cellulaire et sans adresse email, aucune adresse aucune, plus jamais.

Du bout des doigts, je caresse tendrement le mot "liberté" que j'ai de tatoué sur la nuque, juste là, sur la 3e cervicale. Juste là, où j'aurai une grosse bosse quand je serai vieille et adepte des peppermints... ;-)


Bientot...

Joannie Rochequelque chose

Vraiment, j'en ai assez d'entendre parler des olympiques et Dieu merci, on va avoir la cali*** de paix pour un autre bon deux ans et si nous sommes chanceux, peut-être que la honte de la cérémonie des d'ouverture et de fermeture sera oubliée d'ici quelques semaines.

Dimanche, pendant 10 minutes, j'ai été Canayienne, quand Crosby a marqué le point gagnant en prolongation, au hockey, et nous a fait gagné la médail d'or. Oui, pendant 10 minutes. Ensuite, je suis redevenue Québécoise.

Des indiens, des plumes, des castors géants, on se serait crue dans une boutique de souvenir du vieux port de Montréal. Personnellement, je n'ai jamais vue d'Idiens avec des plumes et pourtant, j'habite ici depuis 25 ans. Je n'ai également jamais croisé de loups, d'ours polaire, n'ai jamais fait de traineaux à chiens (et ça, il n'y a aucune chance que ça arrive avec les conditions de misère dans lesquelles sont coincés les chiens de traineaux), je ne fais pas de pêche sur la glace, mon appartement n'est pas un igloo ni même construit en bois rond.

Durant mes fins de semaines de congé, je ne vais pas chasser le castor. Je n'ai jamais tiré à la carabine et encore moins à l'arc. La seule terre que je cultive c'est mon jardin en pots l'été et tout ce que j'ai aimé du terroir, et encore là c'est vraiment très léger, se rapport à Anne Hébert. Bref, encore une fois, sur la scène internationnale, nous avons eu l'air d'une bande de pecnots dégénérés. Mais ça à la limite, on s'en calisse. Il n'y a rien d'honteux d'être l'idiot du village sur la scène international, ça permet même d'oublier les redneck de l'ouest et montrer une image de nous si dégénéré qu'on peut passer pour des pacifiques qui n'ont pas vraiment élue Harper, ou qui avaient trop bue de Caribou la journée des élections et qui se sont trompés de case en cochant.

Ce qui m'énerve le plus, je crois, c'est cette kid à peine la vingtaine entammée dont la mère est morte tandis qu'elle était aux jeux olympiques (au fait, est-ce qu'elle a gagnée une médaille ou si elle fait juste pleurer devant les caméras et annoncer de l'antiflogestine?). Les médias, c'est vraiment un monde vicieux, on le sait. On peut considérer que Québécor dirige environ 80% des médias et que de grands yeux bleus monté au dessus de 6 pieds de jambes en patin, c'est vendeur. Oui, l'émotion ça vend, a preuve les Emo dépensent une fortune sur leur look pour avoir l'air de souffrir un max.

Mais putain de bordel de merde, est-ce que les gens peuvent juste lui laisser faire don deuil et lui sacrer patience?? La fille vient de sacrifier sa vie a se geler le cul sur une patinoire, sa carrière est finie, sa mère est morte, et tout ce qui va lui rester comme souvenir des jeux olympiques c'est sa grosse face en front page du journal de Mourial, toute en pleure. Hey, christ de bel encouragement pour nos athlètes. On est tellemetn sensibles, on savait même qui elle était avant que sa mère crève, mais on va faire un groupe de support sur facebook comme si, par miracle, ça allait changer quelque chose.

Ça m'exaspère. Le publique a droit à l'information, c'est vrai. Mais sérieusement, plus ça va, plus les médias ne font que de la grosse bouillie avec des faits divers qui relèvent de la sphère du privée qui n'intéressent personne au-delà de quelques minutes. Il se passe quoi avec le conflit Israelo-Palestinien? Aucune idée. Mais je sais que Joannie ROchette a les yeux bleus et qu'elle pleure bien en première page d'un journal. Ça m'exaspère.

lundi 1 mars 2010

Jogguer au claire de lune, c'est vraiment merveilleux, surtout quand il fait doux. Vraiment, j'ai trop hâte que l'été arrive pour aller rider dans le bas de la ville, en velo, à la pluie chaude, et rentrer m'enrouler dans une serviette, un sourire triomphant aux lèvres.

Treehouse



Un jour, j'aurai un chalet...


**********

Get your motor runnin'
Head out on the highway
Lookin' for adventure
And whatever comes our way
Yeah Darlin' go make it happen
Take the world in a love embrace
Fire all of your guns at once
And explode into space

I like smoke and lightning
Heavy metal thunder
Racin' with the wind
And the feelin' that I'm under
Yeah Darlin' go make it happen
Take the world in a love embrace
Fire all of your guns at once
And explode into space

Like a true nature's child
We were born, born to be wild
We can climb so high
I never wanna die


Born to be wild
Born to be wild
Il y a de l'écho dans ma boite email tellement elle est vide...
Hier soir, j'étais tranquillement entrain de sauter les plombs devant mon ordinateur, une bière à la main, quand mon coloc m'a demandé si j'avais envie d'aller au Mado et au Circus. J'avais, sur le dos, mon t-shirt du stereo, entre les mains un texte qui parlait d'un rave et de musique. Dancefloor 3 et 4 de manqués. Je me reprends mardi et putain ce que je vais danser ma vie!