lundi 31 mai 2010

maudit lendemain de veille

Hier, j'avais une sale gueule. Je ne peux même pas dire qu'elle était de bois. J'avais juste une sale gueule de pas dormi, de beaucoup d'alcool, de nouvelle tranche d'âge. Mais j'étais jeune, malgré tout.

Vers midi, quand je me suis levée, je me suis mise à angoissée: "Hier j'étais trop saoule et je n'ai pas donné assez d'attention à tout le monde qui était là. Tout le monde va me détester, me trouver poche et je n'aurai plus aucun ami.e.s."

Vers 23 heures, ma meilleure amie fini finalement par me rappeler et je lui explique tout ça et elle me répond: "Heu. Si ça dérangeait les gens de te voir saoule, tu crois que tu aurais encore des ami.e.s? C'était ta fête, tout le monde s'est amusé et tout va bien là!"

Anniversaire

Assise à une table de cuisine qui n'est pas la mienne, je bois mon café, tranquillement, avant de retourer dans le bas de la ville m'occuper de mon chien. Si on regarde l'ensemble de cette premiere phrase, le lecteur qui ne me connait pas peut vaguement s'imaginer la jeune professionnelle dans son tailleur, espresso à la main, pressée entre deux rendez-vous. Pourtant, il n'en est rien.

Depuis 5 jours, j'appartiens désormais à la classe des 26-35 ans lorsque je dois remplir des sondages. Théoriquement, c'est horrible. En principe, je me fais encore carter.

Mais cette année, contrairement à tous les derniers anniversaires dont je me souviens (bon, seulement partiellement, dans la plupart des cas, je dois l'avouer), je suis heureuse. Habituellement, je me mets à angoisser. J'ai dépassé la vingtaine et je ne cadre pas dans aucun stereotype: pas d'enfant, pas de relation stable, pas fini mes études (malgré toutes celles entrepries), pas de plan de carrière, pas de plan de famille.. Et au lendemain de toutes ces réflexions je me réveilles habituellement vraiment trise car la moitier de mes ami.e.s sont manquants à l'appel de mon anniversaire. Mais cette année, tous les gens importants de ma vie étaient présents, ce qui n'est pas une mince affaire! Plus de 30 personnes qui se sont déplacés juste pour ma petite personne, ce n'est pas rien!

Parait que notre date de fête détermine notre année chanceuse... 26 ans, le 26 mai. Et cette première semaine commence merveilleusement bien, je trouve.

jeudi 13 mai 2010

safe sex make people horny?

Hier, j'ai décidé de faire de moi une adulte responsable et de me rendre dans une clinique afin de subir un test de dépistage. Après seulement 5 minutes, la médecin (femme d'un certain âge) concluait que j'avais un comportement très à risque et qu'il s'imposait que je passe tous les tests disponibles. Moi, un comportement à risque après une si longue période de léthargie sexuelle. Enfin bref, comme on ne passe jamais assez de tests, que tant qu'à me faire prendre du sang aussi bien en prendre un peu plus, j'ai consentie. Elle devait savoir ce qu'elle fait.

L'incident qui est important à souligner, par contre, relève plutôt des moyens de protections proposés par celle-ci: Pellicule plastique servant à emballer les légumes et la viande. Je ne mange pas de viange, mais je sais ce que c'est de la pellicule en plastique (désolée, j'ignore comment écrire sarandwarp). Imaginez un instant la scène sensuelle:

Gros préliminaires, des cheveux et de la salive un peu partout, de la peau, des corps enlassés pour une première fois. Alors que la bouche navigue sur les courbes de sa peau et que la tête descends tranquillement, décidée à se rendre dans un entre de plaisir juteux de désir, je m'étire le bras et sort... Un rouleau format "club price" de pellicule plastique, en arrache sensuellement un bout et recouvre le bas du corps de ma partenaire. Bien entendu la pellicule ne se moule pas aussi facilement dans un entre-jambe que sur une poigné de carotte alors faut la tenir. C'est chiant, j'ai besoin de mes mains pour autre chose.

Je me lève et me rend à mon coffre à outils. En sort une roulette de duck tape et revient pour immobiliser la pellicule contre la peau de ma compagne. Elle se plains que ça va lui faire mal. *recherche d'une alternative pour avoir les mains libres. Alors, je songe à enrouler complètement le bas du corps et de la transformer, momentanément en sirène. Idée peu pragmatique. Je propose alors à ma partenaire d'entrer le bas de son corps dans un sac vert ce qui lui laisserait plus de liberté de mouvements. Elle s'offusque.

À court d'idée pour avoir une sexualité sécuritaire, je regarde l'heure. Un coup de fatigue me prend. Finalement, je regrette de ne pas pouvoir m'envoyer en l'air par réalité virtuelle comme dans The Matrix. Dans un gros pyjamas de flanalette, a un bras de distance et séparée par un oreiller, nous nous endormons finalement sans consommer nos passions.


Désormais, lorsque je verrai quelqu'un déballer un sandwich dans l'autobus ou le metro, je lui crirai par la tête qu'il/elle est un pervers provocateur à la limite de l'indécence!

lundi 10 mai 2010

un fou

Il y a quelques mois,un nouveau à intégrer notre groupe à l'école. Nous sommes, selon moi, un groupe quand même ouvert et relativement cool. À plusieurs occasion nous l'Avons invité à manger avec nous, mais il a toujours refusé. Dans les cours théoriques, il était une vraie plaie, dérangeant et posant questions stupides une après l'autre. DAns l'atelier, il était carrément un danger publique. Lorsque nous essayions de discuter avec lui, il nous envoyait paître, courrait au bureau de la directrice quand même les professeurs lui disait qu'il avait tord. Bref, vous voyez tout de suite le portrait type du gars qui coure à sa propre perte.

Aujourd'hui, il est arrivé en retard au cours. Il devait reprendre un module avec le groupe de jour. Le prof n'a pas voulu le laisser rentrer dans le local, c'est le règlement. Alors, il a fait une crise. Il s'est mis à crier, à taper du pied. Dans le local il a saisit un marteau, s'est mis à frapper un peu partout. Il a essayé de briser une fenêtre. Le concierge a voulu s'interposer, le gars du cours l'a menacer de le tuer. À la fin de l'histoire, le mec était en bedaine, en face de l'école à vouloir se battre avec tout le monde. Trois voitures de polices sont arrivées et l'ont embarqué.

Il n'a pas fallu beaucoup de temps pour que nous soyions mis au courant, une fois arrivé à l'école à 15h30. Lorsque nous avons finalement posé la question qui nous brûlait les lèvres "va-t-il réintégrer le groupe" nous avons reçu une réponse évasive: "ce n'est pas les profs qui décident, c'est l'administration". Maintenant, il faut savoir si l'administration (bien en sécurité dans leurs bureaux barrés à l'autre bout de l'école) préfère la rentré d'argent qu'occasionne un élève sur leurs bancs d'école à la sécurité des autres élèves...

Histoire à suivre...
Je te délaisse, mon blog, dernièrement...