dimanche 31 janvier 2010

Sextett

"Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un télégramme de l'Asile: "Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués." Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier." (L'Étranger d'Albert Camus)
En fait, c'est sans doute comme ça qu'aurait du commencer Sextett présenté hier soir à l'Espace Go.

La thématique de là mère qui meurt, on l'a déjà usé. On essaie de faire de l'avant-garde avec des lesbiennes, une esclave sexuelle en forme de chienne qui se déplace comme un félin, on met un peu de Shubert pour laisser sous entendre que (à prononcer avec l'accent francais) ohh qu'on a la culture des anciens et voilà! Une grosse bouilli, d'une heure et 20, sans entracte et sans divertissement.

Résumé de l'histoire: Simon est un cadre prétentieux et ambitions qui est sur le point de conclure une grosse entente avec un compagnie agro-alimentaire quand on lui annonce la mort de sa mère. Ce n'est vreaiment pas le bon moment, mais il se rend à la maison de celle-ci avec une collègue de travail (Anne-Marie Cadieux (MIAM!)) pour faire l'inventaire de la succession. Entre temps, il fait la curiuse rencontre avec les voisines (deux lesbiennes et leur chienne) qui chantent sans relâche entre deux engueulades de gouines en anglais, my dear. Arrivent sur scène 5 personnages (les deux voisines lesbiennes, la poupée gonflable de latex, la collègue et la chienne), qui toutes désire le oh combien convoité phallus et on se fait garocher concepts psychanalytiques mal déguisés les uns après les autres.

On retrouve tous les modèls de femmes: la mère, la soeur, la pute, l'amante, l'aimante. Les personnages gays sont bien entendus des personnages exentriques aux moeurs étranges. La sele que l'homme a envie de baiser c'est la pute qu'il s'imagine sur la tombe de sa mère. Sous entend tout au long de l'histoire un gros problème d'oedipe de la part du personnage principal (trop effeminé pour être crédible dans un rôle de tombeur et qui, de toute évidence, ne découvre pas la sexualité tel que promis par la pub divulguée.)

Bref, je suis amèrement décue et je continuerai mon analyse plus poussée un de ces 4, pour l'instant je vais aller coller mon nez a la vitre du salon dans l'attente de ma grosse poutine du dimanche soir! Miam!

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