mercredi 20 janvier 2010

texte de 2006

Il y avait des soirs, comme celui-ci, où nous partagions nos odeurs et nos couleurs. Nous mélangions soigneusement notre salive et nos larmes.
Quelques fois, elle m’explosait en plein visage, et je dansais sous sa pluie.

Le silence était de mise.

Tout était terminé. Je la laissais gémir là où je l’avais cueillie. - Je ne prenais pas la temps de lacer mes bottes. Je m’enfonçais dans le cul de la nuit en essayant de l’oublier avant de devoir lui demander son nom.

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