mardi 22 décembre 2009

précision: extrait autobiographique

"J'habite dans un apparte tranquille. J'arrive à peine, ça fait une heure. Jusqu'à maintenant j'ai la vie facile, malgré que c'est pas encore le bonheur..." - Les colocs

En effet, j'habite dans un appartement relativement tranquille. Mais la période hivernale et les festivités qui entourent la sacré sainte fête du cadeaux apporte avec elle de la visite. Pour faire un topo rapide, j'ai habité seule pendant 5 ans, faute d'être capable de m'endurer moi-même. Cette année, par hasard le plus absurde, je me suis ramassée à vivre avec un double de moi-même, version poilu et son cabot, un jack russel anxieux et suicidaire. Les lecteurs de mon ancien blog se rappellent sans doute l'épisode suivant:

Tranquillement au boulot, un mercredi, juste avant de me rendre à mes cours. Mon téléphone affiche sans relâche des numeraux que je ne connais pas. Je ne retourne pas mes appels quand je n'en connais pas la provenance. Parmi ces numéraux, celui de mon meilleur ami. Pendant ma pause je le rappelle et, son père décrochant, m'annonce que l'apocalypse se passe sur la rue en face de chez moi. C'est décousu, je ne comprends rien d'autre qu'une histoire de chien qui n'arrive plus à respirer, de voisins qui veulent briser les vitres, de polices, de pompiers.

J'imagine déjà le pire, il est entrain de convulser sur le plancher, il s'est étouffé en mangeant un de mes chats. Que sais-je, je ne comprends rien. Par chance, je travaille dans une clinique vétérinaire et j'arrive à la course à une de mes amies veto. Aussitôt, on se prends pour la version 4½ de ghostbuster. C'est une mission! On prend le nécessaire d'urgence, un stétoscope et on s'enfonce dans l'heure de pointe montréalaise. C'est une urgence! On peut passer sur les rouges! Faire de la vitesse! Tourner à gauche malgré toutes les crisses de pancartes qui nous disent le contraire. Entre temps, je parviens à joindre le père du cabot qui était entrain d'enseigner pendant que tout ce drame se passait.

Lorsque nous sommes arrivées, le cabot avait recommencé à respirer. Imaginez la scène. Ma voisine de mur, qui s'était plaint des bruits que faisait Noa (le cabot en question) était chez elle et entendait des plaintes anormales. En venant cogner à notre porte pour savoir si tout allait bien, chose qu'elle ne fait pas règle générale, elle réalise qu'il n'y a aucune réponse. En passant devant la vitre du salon, qui donne sur la rue, elle voit le charmant monstre entrain de se pendre avec la corde du store! Mouvement de panique, elle avise mon ami qui habite en haut. Plus le chien panique, plus il s'étrangle et plus il essaie d'appeler à l'aide, plus il s'Électrocute avec son horrible collier anti-aboiement que son père lui met pour éviter les problèmes avec les voisins. Dans n mouvement de panique, il fait tomber tout mes cactus qui prenaient place juste à côté du divan, sous la fenêtre, ce qui fait que non seulement il est pendu et recoit des décharges électriques, mais en plus il se pique sur une dizaine de cactus quand il essaie de se débatre pour se sortir de sa fâcheuse position.

Je sais, on dirait une histoire horrible, mais quand on pense au pathétisme de la situation, on peut se demander ce qui aurait manqué pour que la situation soit pire. Un feu? Une innondation? Une attaque d'extra-terrestre? Soyez sans crainte, le cabot s'en est bien tiré. On l'a aussitot transporté à la clinique veterinaire où il s'est fait radiographié, bourré de medocs pour éviter qu'il développe des problèmes pulmonaires, etc. Depuis ce temps, on l'appelle le névrosé suicidaire. La voisine s'est mérité un gros bouquet de fleurs et le voisin qui est parvenu à nous rejoindre une bouteille de Whisky.

Où en étais-je déjà. J'en perds le fil tellement je me plais à raconter cette histoire. AH oui, je parlais de la vie de colocation... Heum... Je crois que je vais continuer un peu plus tard cette épopée urbaine. Pour l'instant, je vais me diriger vers la course à obstacles que représente le magasinage des fêtes.

1 commentaire: