jeudi 13 mai 2010

safe sex make people horny?

Hier, j'ai décidé de faire de moi une adulte responsable et de me rendre dans une clinique afin de subir un test de dépistage. Après seulement 5 minutes, la médecin (femme d'un certain âge) concluait que j'avais un comportement très à risque et qu'il s'imposait que je passe tous les tests disponibles. Moi, un comportement à risque après une si longue période de léthargie sexuelle. Enfin bref, comme on ne passe jamais assez de tests, que tant qu'à me faire prendre du sang aussi bien en prendre un peu plus, j'ai consentie. Elle devait savoir ce qu'elle fait.

L'incident qui est important à souligner, par contre, relève plutôt des moyens de protections proposés par celle-ci: Pellicule plastique servant à emballer les légumes et la viande. Je ne mange pas de viange, mais je sais ce que c'est de la pellicule en plastique (désolée, j'ignore comment écrire sarandwarp). Imaginez un instant la scène sensuelle:

Gros préliminaires, des cheveux et de la salive un peu partout, de la peau, des corps enlassés pour une première fois. Alors que la bouche navigue sur les courbes de sa peau et que la tête descends tranquillement, décidée à se rendre dans un entre de plaisir juteux de désir, je m'étire le bras et sort... Un rouleau format "club price" de pellicule plastique, en arrache sensuellement un bout et recouvre le bas du corps de ma partenaire. Bien entendu la pellicule ne se moule pas aussi facilement dans un entre-jambe que sur une poigné de carotte alors faut la tenir. C'est chiant, j'ai besoin de mes mains pour autre chose.

Je me lève et me rend à mon coffre à outils. En sort une roulette de duck tape et revient pour immobiliser la pellicule contre la peau de ma compagne. Elle se plains que ça va lui faire mal. *recherche d'une alternative pour avoir les mains libres. Alors, je songe à enrouler complètement le bas du corps et de la transformer, momentanément en sirène. Idée peu pragmatique. Je propose alors à ma partenaire d'entrer le bas de son corps dans un sac vert ce qui lui laisserait plus de liberté de mouvements. Elle s'offusque.

À court d'idée pour avoir une sexualité sécuritaire, je regarde l'heure. Un coup de fatigue me prend. Finalement, je regrette de ne pas pouvoir m'envoyer en l'air par réalité virtuelle comme dans The Matrix. Dans un gros pyjamas de flanalette, a un bras de distance et séparée par un oreiller, nous nous endormons finalement sans consommer nos passions.


Désormais, lorsque je verrai quelqu'un déballer un sandwich dans l'autobus ou le metro, je lui crirai par la tête qu'il/elle est un pervers provocateur à la limite de l'indécence!

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