dimanche 23 janvier 2011

J'aimerais avoir quelque chose à écrire. Mais le problème, avec les blogs, c'est qu'ils sont lus et que nous devons nous censurer. On doit tellement se censurer, que ma copine refuse de me donner l'adresse web du sien.

samedi 8 janvier 2011

histoire de colocs

Si mon ancien coloc brillait dans l'art de se faire discret (pour ne pas dire cloitrer dans sa chambre a jouer a des jeux vidéos), mon nouveau coloc est un tout autre genre.. Entre les shows heavy metal qui jouent en boucle dans le salon, les caisses de bieres vides qui s'empilent dans la cuisine, il reçoit parfois de la visite. Cette semaine fut sans doute la pire de ma vie de colocataire.
J'arrive chez moi vers 17 heures après avoir passé 10 heures a souder intensivement. Je suis crevée. En poussant la porte, je remarque une paire de souliers roses qui ne sont pas là d'Habitude. Oh, il y a une fille ici? La propriétaire des souliers sort de la salle de bain et me salue chaleureusement, sans gêne, comme si on se connaissait depuis des années.
Bon, au premier contact elle semble sympatique (quoi que trop à l'aise) et elle est plutot jolie. Bon choix mon coloc!

Ma copine passe faire un tour, on grignotte un morceau et elle repart. J'ai une envie de bière et de cigarettes alors je demande aux deux autres compaires s'ils ont besoin de quelque chose au dépaneur. Elle me demande du chocolat. Le néant flotte déjà dans le regard de mon coloc éméché.

Je reviens une quinzaine de minutes plus tard et lui met sa tablette de chocolat à côté d'elle tandis qu'elle fouine sur mon ordinateur, l'air absorbé, en se coupant des crudités qu'elle trempe généreusement à même MON pot de trempette. Bon, je prends sur moi, je me dis qu'elle a du simplement acheter la même sorte. Je vois alors mon sac de fromage "Italiano" sur le comptoire. Vous savez, le fromage déjà râpé qui coute 7$ le petit sac pour paresseux qui s'assument? Heu. C'est peut-être un adon.

Je mets la bière au frigo. NOn, elle n'a pas acheté les mêmes produits que moi, elle se bourre dans les miens. Je vois alors qu'au four se cuisine quelque chose. Moi, innocemment: "Ah? Qu'est-ce que vous mangez?" Mon coloc de me répondre du poisson et elle de rire comme une épaisse. Je regarde dans le four et non, ce n'est pas du poisson, ce sont mes rouleaux de printemps végétariens, calisse. Je m'assoie au comptoire dans l'attente de récupérer mon ordinateur, mais elle ne semble pas s'en préoccuper outre mesure.

Une fois la cuisson terminée, elle couvre le tout généreusement de MON fromage et fait grattiner tout ça. Je suis me consacre dès lors à la détester et à la dévisager le plus possible. Mon ordinateur bug et ils se dirigent enfin vers le salon, bière à la main bien entendu.En rangeant mon pain dans le congelo, je réalise qu,elle a même eu le culot de laisser la boite vide. Quel cullot, calvaire! C'est à ce moment où je me suis appliquée à oublier son nom et à la rebaptisé: sous produit de restes humains.

Je rentre dans ma chambre pour lire et qu'est-ce que j'entends au bout de 10 minutes? C'est entrain de copuler dans MON salon ces deux bébittes là! Ben tabarnak! Je mets mes écouteurs et je rage.

Journée à la job qui se passe comme d'habitude. Je rentre. Les calisses de souliers roses sont encore là. Au bout d'environ une heure, mon coloc sort de sa chambre et je lui demande s'il veut son char de marde toute suite, ou plus tard. Je l'engueule. Il a un black out de la soirée d'hier et semble plutot mal a l'aise.

J'ouvre le frigo. Ma brusheta et ma taponade de toffu ont disparus. Je range ma bouffe dans un coin du frigo et je mets une grosse note écrite au crayon rouge dessus: PAS TOUCHE, TABARNAK.

Je me rends à la sale de bain et je vois que tous mes vêtements qui étaient dans la sécheuse sont maintenant... SUR la sécheuse. J'ouvre la porte pour satisfaire ma curiosité: oui, son jeans et son coton ouaté sont là et je cycle de la laveuse est toujours réglé à "brassée x-large". Mais quelle conne!

Elle finit par se lever vers 19 heures et essaie de me faire gentiment la conversation en me parlant des ateliers d'arts qu'elle donne dans un centre de réinsertion sociale pour femme toxico. Je lui demande si elle est intervenant. Elle dévie la question. Je la repose. Elle esquive encore. "As-tu posé ton cul sur un banc d'école pour avoir un bout de papier sur lequel il est inscrit: intervenant?" Non. Bon, la question était simple. Elle continue de me jaser pendant que je suis entrain de faire LEUR vaisselle. Quand je finis, elle me dit qu'elle va au salon et qu'elle revient, elle va juste chercher une cigarette. Non, c'est pas la peine, je m'en vais lire dans ma chambre. Bonne soirée.

En me réveillant le lendemain matin, j'ouvre mon ordi pour prendre mes emails comme je fais à tous les jours. Surprise! L'Ordinateur que j'avais pris soins d'éteindre avant d'aller me coucher est ouvert et un paquet de photos sont ouvertes... Bref, elle est allée fouiller dans mes dossiers personnels. J'ai deux fils qui se touchent et je commence à franchement avoir des pulsions meurtrières.

Le lendemain, j'appelle mon coloc a ma pause pour lui spécifier que je refuse qu'elle reste seule à la maison si il doit s'absenter, qu'elle ne m'inspire aucunement confiance. ENtre temps, j'envoies un ami chez moi pour vérifier ce qui s'y passe, mais de la fenêtre il ne voit rien...

Quand je rentres, en début d'après-midi, il est entrain de passer le balais et de laver le plancher. Wow, ca l'a vallu la peine de l'engueuler. La journée se passe sans rien d'autre de notable.

C'est alors que ce matin, je me lève avec une petite gueule de bois et ma copine est dans un état 100 fois pire que le mien. Ouch la tête. J'entreprends de faire le petit déjeuner et la moitier de la boite de pomme de terre "hashbrown" a disparue. Grognement intérieur.

Ma copine sort de la salle de bain perplexe: Ma brosse à dents goute le savon. Je flash. Avant hier, je ne comprenais pas pourquoi mes brosses à dents n'étaient pas soigneusement rangées dans le porte brosse a dents où je les mets toujours. Non, c'est pas vrai. Elle est allée jusque là?? Je me rends dans la salle de bain et inspecte la brosse a dents qui était sur le comptoir. Pleine de savon. AHHHHHHH j'vais la tuer!!!!