jeudi 30 décembre 2010

Black Swan - la conclusion, parce que chus fatiguée!

Alors voilà... Ce qui est chiant, avec ce film, c'est que la limite entre le délire et l'imaginaire est trop vague pour permettre de bien saisir la porter des éléments qui entourent le personnage et pouvoir poser quelques assises.

J'entends déjà mon ami poète crier au génie :
Elle est allée au bout de son art!
À quoi je répondrais : so what?

J'entends également un autre de mes amis me proposer une explication parvenant à recenser tous les termes psychanalytiques qui lui sont tombés sous la main au courant des 48 dernières heures.

L’ensemble du film n’est qu’une mise en images de ce que la psychanalyse appelle « Le clivage du moi » : à partir du moment où elle apprend qu’elle n’obtient pas le rôle, elle tombe dans le déni complet de la réalité que le délire vient remplacer. C'est son symptôme et elle s'y attache, refuse de le laisser partir car les hallucinations sont plus douces à supporter que la réalité. Cela laisse sous-entendre qu’elle n’a jamais eu le courage d’aller rencontrer le directeur de la troupe pour le faire changer d’avis et que rien dans ce film n’est vrai.
On peut formuler diverses hypothèses sur l’origine de ses psychoses. D’une part, il y a la figure de la mère castratrice, qui se projette dans l’aboutissement professionnel de sa fille. La figure du père semble absente ce qui lui a empêché de vivre son Électre normalement durant sa prime enfance. (Je suis fatiguée, j’arrête ici)
Ce que le réalisateur nous propose, c’est le délire d’une névrosée du début à la fin. Le spectateur s’investie dans une histoire qui n’existe pas, ça saute aux yeux…!

mercredi 29 décembre 2010

Black Swan - La suite

Est-ce que le personnage de Lily existe concrètement ou s'il est le fruit de son imagination?


ALors, je me suis mise à discuter à voix haute en me donnant la réplique: C'est claire qu'il est difficile de croire que le directeur despotique qui règne sur la trouble puisse tolérer d'aussi gros écarts de conduites: elle arrive en retard, parle et rie très fort... Bref, c'est une forte tête.

Oui chérie, peut-être que tu as raison, que le personnage est une construction de ses délires..

**5 minutes plus tard**

Mais, en contre partie, elle cogne à la porte de Nina et c'est la mère qui répond. C'est elle qui rapporte au directeur de la troupe la fatigue de Nina... et Nina l'interpelle verbalement dans la loge des autres danseuses (qui passent un commentaire à son arrivé), etc, etc. Les interactions avec les autres personnages sont trop nombreuses pour qu'elle n'existe pas..

** 5 minutes plus tard **

Mais, en contre partie, la mère, elle, peut être le fruit de son imaginaire contraignant dans la mesure où c'est le seul personnage qui n'a d'interactions qu'avec Nina...

Black Swan

Est-ce que quelqu'un pourrait m'expliquer, si'you plait!

Je suis entrain de lire les critiques, les synopsis, les critiques improvisées par des consommateurs du bluckbuster à bas prix les mardis soirs. En bref, on peut lire:
Troublant, fucké... [...]
Intense par le jeu des acteurs [...]
Portman est venue me chercher […]

Et chez les critiques plus avisés:

Balerine a la santé psychique précaire [...]
Rivalité dans le domaine peu connu de la danse classique [...]
Belle prestation de Portman : un oscar si vous plait! [...]
L'Obsession du corps [...] pousser son corps à l'extrême [...] martyrrrrrreeee!

Ce soir, j’ai mangé pour 5 dollars de pop-corn et bue pour 6 dollars de thé glacé en fontaine. Que voulez-vous, lorsque je me rends au star cité, mon côté snob et élitiste prend le dessus : je m’attends à mettre ma matière grise dans la saveur de beurre gratuite au kiosque à côté des détaillants de pop-corn froids et à ne me poser aucune question en sortant. Je m’en allais voir un film de danse : rien de très palpitant en vue alors que je pourrais moi-même être sur une piste de danse à profiter de mes rares journées de congé dans la vie!

Je m’excuse pour ceux qui ont vu le film, mais pour les besoins du présent billet, je n’ai d’autre choix que de le résumer :

New York contemporain. Une ballerine obsessive de la perfection partage son entière existence entre les pratiques de ballet, dormir et répondre aux interminables questions de sa mère monoparentale la surprotégeant qui étend ses échecs à sa progéniture. Conclusion hâtive et lieux communs afin de traduire: elle fait de la projection. Sortez vos dictionnaires de lexique psycopop, ça va barder!

Bref, la pitoune danse avec un tutu et espère obtenir le rôle de jeune première. ***** Coup de géni du réalisateur ici qui n'essaie pas de nous faire la morale sur les efforts nécessaires pour atteindre un rêve. ****

Il lui donne le rôle et elle vire complètement folle lorsqu'elle rencontre la ballerine dont elle prend la place. Dans le métier, il faut garder sa fraîcheur alors à 40 ans, on est capoute. Elle se met à avoir des hallucinations et à se méfier de tout le monde. Le succès lui monte déjà à la tête.

Bon, bref, vous avez saisi les grandes lignes du film.
En sortant du cinéma, ma copine m'a posé une question qui m'a fait encore plus l'aimer: "Est-ce que le personnage de Lily existe réellement ou si c'est une construction de son esprit?"

Alors je me suis mise à réfléchir et à débattre, c'est un concept tellement trop utilisé en littérature pour que je ne me sois pas posé la question plus tôt. Le personnage de Lily est un opposé si exacte de Nina, qu’on ne peut se poser qu’une question : qu’est-ce qui motive cette amitié spontanée? À première vue, on serait tenter de croire que Lily se rapproche de Nina uniquement pour la faire basculer dans la débauche et lui voler sa place comme tête d’affiche. Du moins, c’est ce que j’ai lu dans les critiques improvisées que j’ai visité il y a quelques minutes.

Zut, c'est précisément ici que j'ai envie de vous raconter la fin...

jeudi 23 décembre 2010

Je vais bientôt faire une overdose de César, calissssssssssse

Hier, j'étais tout bonnement au Canadian Tire (entrain de profiter des spéciaux du temps des fêtes et de la carte cadeau que m'a donné la compagnie pour laquelle je travaille) à acheter les cadeaux de Noel de mon chien et mes chats: un énorme coussin pour le cabot, un genre de cerceau en toile du type "cachette idéale" pour les chats. Derrière moi, une dame d'un certain âge (en fait, un véritable fossile) qui attend pour payer la machine à coudre (la dernière!!) qui se tient dans son panier.
Elle: Ouin, y'a un pitou qui va se faire gâter pour Noel!
Moi: Ouaip! Et les chats aussi!
Elle: Je n'ai pas de chien, mais j'écoute César à toutes les semaines!

* Deux fils qui se touchent dans ma tête.

Moi: Ah.
Elle: Je pogne pleins de truc pour que si (oui, je sais, probleme syntaxique mais c'est une citation) j'ai un chien, je sache quoissé faire!
Moi: Je n'utilise ni n'approuve pas les méthodes de César.
Elle: *Phrase quelconque qui signifiait que c'est une somité.
Moi: Personnellement,je ne ressens pas le besoin de grogner au dessus de mon assiette alors que mon chien m'écoute bien et que je partage une belle complicité avec celui-ci.
Elle: Mais ce qu'il dit, c'est vrai!
Moi: En fait, le rapprochement entre le chien domestique et le loup n'a jamais été prouvé génétiquement parlant.
Elle: Ben c'est quelque chose que tout le monde sait, voyons! Le chien vient du loup!
Moi: Selon les ethnologues, ce n'est pas si simple.
Elle: Oui, mais CÉsar n'est pas là pour faire le procès de la science!
Moi: En effet car ce n'est qu'un imbécile agile devant une caméra qui a rapidement compris qu'en maternisant les chiens comme les nord américains le fond, ça rend un animal complètement débile. Donc non, ce n'est pas prouvé que le chien vient du loup, allez voir les recherches fait du côté de Jean Lessard.
Elle: En tout cas, moi César...
Moi: Joyeux temps des fêtes Madame. Surtout, ne vous achetez pas de chien.

J'ai payé mes achats et je suis rentrée, de mauvaise humeur. La prochaine fois, je m'achèterai un mega strap on avec des lumieres qu flashent quand j'ai un orgasme histoire que personne n'ose me parler de mes achats dans la file d'attente.

vendredi 17 décembre 2010

Histoire de shop, partie 1

Alors voilà, je sais que je délaisse récemment mon espace cybernétique au profit du brulâge de métal dans le but de fabriquer des camions citernes qui contiendront des matières sèches (et, à mon grand malheur, parait qu'un camion de 2600 pieds cube transporte rarement de la cocaine en vrac... *soupire).

Première journée, il est environ 6h50 du matin et mon chef d'équipe me fait faire rapidement le tour des installations dans le but de me trouve un masque à gaz. Je remarque que, sur un des coffres à outils, il y a des photos de gars nus.

Moi: (Sur un ton de blague) Ce doit être le coffre de la seule fille de la shop?
Lui: Non, c'est a "X". C'est lui qui fait l'entretient mécanique. Il se fait passer pour une tapette, mais c'est juste des jokes. Icitte, y'a pas de tapettes.
Moi: Ah oui? Vraiiiiment?